A propos du Programme GPE ABIDJAN

A propos du programme

GPE-ABIDJAN

Le Programme GPE-Abidjan est la réponse des bailleurs de fonds à l’insuffisance d’hommes et de femmes capables de comprendre, non seulement leur langage mais de pouvoir mettre en œuvre les réformes structurelles qu’impose l’état de leurs économies. La volonté de ces bailleurs de procéder au renforcement des capacités humaines fait suite au constat de l’échec des Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) mis en place dans les pays d’Afrique.
Aujourd’hui, force est de constater que les Etats africains investissent de moins en moins dans la formation du capital humain, donnant ainsi l’impression que le développement peut être obtenu en passant sous silence des facteurs tels que le niveau de formation des cadres des administrations, la qualification de la main d’œuvre. Pour booster la croissance économique, il est indispensable d’investir à la fois dans les infrastructures matérielles et dans le capital humain.


Le Programme GPE-Abidjan a démarré ses activités en 1998 après une période d’incubation à l’Université d’Auvergne en France, plus précisément au Centre d’Etudes et de Recherches sur le Développement International (CERDI). Il totalise à ce jour vingt-deux (22) années d’expériences dans le renforcement des capacités des managers des administrations publiques et privées.

S’appuyant par ailleurs sur des valeurs telles que l’Excellence, l’Equité, la Transparence, la Diversité, le GPE-Abidjan a fait du renforcement de capacité des ressources humaines, son domaine de prédilection, car susceptible de conduire au développement économique et social des pays africains. Pour son fonctionnement, le Programme GPE-Abidjan est doté de deux organes de gouvernance : le Comité Directeur et la direction du programme respectivement chargés des orientations stratégiques et de la gestion opérationnelle.

Sous l’autorité du Président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le Comité Directeur est l’administrateur principal du programme. Il est composé de quatorze (14) membres.

La Direction du programme est composée d’une équipe de neuf (9) personnes. Le GPE dispose d’un certain nombre d’infrastructures telles que six (6) bureaux, d’une (1) salle de cours polyvalente, d’une (1) salle de réunions et d’une (1) salle informatique.

Outre ces infrastructures qui lui sont propres, le GPE-Abidjan bénéficie, s’il en exprime le besoin, des installations du CIRES y compris la bibliothèque qui dispose d’un fonds documentaire de plus de seize mille huit cent (16800) ouvrages, (thèses et mémoires et plus de trois cent quatre-vingt (380) périodiques) dont l’accès est ouvert aux auditeurs du Programme GPE. Pour parfaire la formation de haut niveau aux auditeurs, le GPE-Abidjan est doté de matériels de pointe dont un parc informatique de vingt-trois (23) ordinateurs, un (01) serveur de dernière génération (G8), une connexion Internet haut débit de dix (10) Méga. A cela s’ajoute un équipement pour les visio-conférences.

Par ailleurs, le parc automobile a été porté à trois (3) véhicules qui facilitent la mobilité des agents du Programme dans l’exécution de leurs missions. Leader dans le renforcement de capacité des cadres des administrations publiques et privées en gestion de la politique économique en Afrique de l’Ouest francophone, le GPE Abidjan a bénéficié depuis sa création, de financements de la part de l'ACBF pour couvrir l'ensemble de ses charges. Cet appui a contribué à assurer son positionnement dans son domaine d’intervention.

En 2016, au terme du protocole de sa création, le principal bailleur, l’ACBF, se retire du programme dont le financement incombe désormais aux pays bénéficiaires. L’Etat de Côte d’Ivoire se positionne alors comme principal bailleur de fonds en subventionnant à près de 80%, les activités du GPEAbidjan.

Instrument sous-régional, le GPE-Abidjan, le regard tourné vers l’avenir, ne saurait s’appuyer durablement sur les ressources financières d’un seul Etat. Aussi est-il en quête de moyens de tout ordre pour servir au mieux les intérêts des Etats bénéficiaires, afin de pouvoir positionner l’Afrique au centre des débats concernant les politiques de développement.